[20/04/2022]
Le passage en Autriche à Szentgotthárd est saisissant. Au poste frontière hongrois il n’y a personne. 100 m plus loin je suis accueilli avec un grand sourire par la douanier autrichien qui jette tout juste un œil à l’arrière du camion par ma fenêtre. Voilà c’est tout. Et avec son petit accent autrichien, il me dit tout souriant “bon voyage”. Ça fait du bien.
De l’autre côté, c’est propre, les routes sont bien entretenues, les maisons sont colorées et ont pris un bon embonpoint. Il faut vraiment chercher pour trouver un crépi vieillissant. Violette, y’a, rouge, y’a, verte, y’a, toutes les couleurs. On dirait un dessin d’enfant quand on regarde le paysage. Les terres agricoles sont labourées et bien peignées. Les routes adjacentes sont propres ; je suis certain qu’ils nettoient les roues du tracteur avant de reprendre la route.

Tout semble en ordre ici, les plaines, les routes, les maisons, les montagnes et ses forêts.
Je fais mon stop nocturne 80 km plus loin à Leibnitz. Je ne sais pas, ce nom me parlait. J’étais sûr qu’il s’était passé quelque chose d’important dans cette ville. Mais non, j’ai confondu avec la formule de Leibniz, un vieux souvenir des études. Je ne me souviens évidemment que du nom 😅.
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[21/04/2022]

Au petit matin je reprends ma route vers le Sud Tyrol. Le passage de frontière se fera à Valico Di Prato alla Drava, un road trip de plus de 300 km entre les montagnes autrichiennes.
Je fais une bonne pause casse-croûte pour profiter du grand air.

Sur le chemin, je trouve la ville de Spittal vraiment magnifique. J’aurais dû m’arrêter, je suis bête.
Honnêtement, l’Autriche c’est beau. Je trouve l’atmosphère apaisante. Un very good feeling comme on dit.

C’est avec un petit pincement au cœur que je quitte ce pays. Mais j’ai dit les Dolomites, alors let’s go pour les Dolomites.
Chères montagnes autrichiennes, ce n’est qu’un au revoir.
À 16h, je passe en Italie.