J’ai plus de 200 km pour remonter au Nord, au pied des montagnes. Par contre il n’y a plus de montagne à traverser au centre. Elle laisse place à une plaine ennuyeuse et sans cachet. Et pour couronner le tout il y a un vent à ne pas mettre un drone dehors. Avec des rafales à 85 km/h la conduite du camion est un peu fatigante.

Je m’arrête donc à mi-chemin là où ça me semble le moins pire. À Byal izvor près d’un lac. Le vent me berce en secouant le camion.

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[01/04/2022]
Au petit matin, parce qu’on ne va pas traîner là, le temps n’est pas plus engageant que la veille. Le soleil ne parvient pas à passer complètement à travers la couche de nuages.

Vers 10h j’arrive à mon premier point d’intérêt : le Memorial Church de Shipka.

Je n’ai pas vu l’intérieur mais je trouve ça joli de l’extérieur. Ça contraste avec nos églises et cathédrales monochromes ! Ça fait un peu aussi Disneyland 😅.
Je ne suis pas au pied du mur, mais de la montagne. Plus qu’à grimper, Veliko Tarnovo est de l’autre côté.
Au sommet, à 1600 m, il a y encore de la neige, et de la gadoue parce que ça fond… Bonjour les poils de Naya !
Cette montagne là m’a beaucoup moins emballé que les précédentes. Peut-être parceque c’est une grosse route, la n°5, avec des lacets quand même, mais des gros. Et puis il y a plus de monde.
Je reste un moment là haut et je profite de la pause déjeuner pour décider si je continue ou pas cette route. Il reste encore 75 km jusqu’à Veliko…
Une petite balade aidera à réfléchir, ça activera les fonctions cognitives. On monte voir le monument d’Emanuil Nikolaevich Meschersky. Il en impose lui aussi avec ses 100aines de marches pour y accéder.


Point positif, dans l’intervalle le soleil s’est pointé et il fait bon. Direction Veliko, c’est à faire il paraît.
C’est une ville plutôt balèze. En fait c’est même l’ancien capitale de la Bulgarie. Très industrielle.
Mais elle a un grand parc dans lequel je me précipite pour faire une sieste pour récupérer de la route. 1 heure après je me décide à aller dans la ville.
Je remarque tout de suite la grosse brasserie industrielle qui produit la bière bulgare. Mais Veliko est plus connue pour sa forteresse qui surplombe la ville.

Dans le centre ville je me gare au pied d’un énorme monument commémoratif. J’y passerai la nuit aussi.


Ça doit bien prendre la foudre un truc pareil.
Pour le reste, bah c’est une grosse ville avec ses bars et ses restaurants. Elle est sur la route qui mène à la Bulgarie donc pas mal de passage.
Demain je me lance dans la grande diagonale qui m’emmènera au sud-est de la Bulgarie, au bord de la mer noire.