Je me suis mis comme programme de faire le tour du Péloponnèse en un mois. Tranquille quoi. Je dois être à Athènes le 12 mars pour récupérer Pierrot à l’aéroport pour son baptême de vanlifer d’une semaine. Trop hâte de partager ça avec lui.
Après la gestion de mon abonnement internet local je file donc au sud de Patras. Il faut compter 80 km pour aller au delà de la zone maraîchère de la 3ème ville du pays.
Je me retrouve donc à l’extrême ouest du Péloponnèse pas loin de Kastro. J’y retrouve Cindy et Guillaume mes petits français du ferry. A 30 min près, sans nouvelle de leur part, j’allais m’installer sur la plage d’à côté. Ça aurait été dommage. D’autant qu’elle était moins bien. Je n’ai vraiment pas le nez pour les bons spots.
Tous rincés par la traversée pour le moins inconfortable, c’est chacun dans son camion. La nuit tombe avant de pouvoir découvrir le site, tant pis ce sera pour demain.
Je ne sais pas si c’est pour l’équilibre budgétaire, parce que j’ai trop roulé ces derniers temps en Italie où trop visité de villes et villages depuis le début, mais je ressens un terrible besoin de poser mes valises quelques jours. Même si je n’en ai pas… Je pense que c’est le tout à la fois.
Et c’est aussi pour revenir à l’idée initiale ; je n’avais pas prévu de bouger aussi souvent.
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Le lendemain je découvre un site vraiment sympathique. Spacieux, sauvage et au bord de l’eau.
La petite balade matinale le long de la plage les pieds dans l’eau me laisse penser que ça sent bon la baignade. L’eau doit être à 16°C comme à Saint-Malo en juin.
Une bonne petite journée à ne rien faire. Ça fait du bien. Et puis c’est dimanche !
Je découvre avec plaisir l’accueil chaleureux des Grecs. Ils disent bonjour avec le sourire et viennent même discuter un peu. Ils parlent tous quasiment anglais heureusement. D’où on vient, est-ce la première fois en Grèce et dans le Péloponnèse, combien de temps… On sent bien que ce n’est pas la région la plus touristique, ils sont contents de nous voir. Et ils ont toujours une ou deux oranges à distribuer en cadeau de bienvenue. Et elles sont trop trop bonnes !
Et quel bonheur de pouvoir accéder à la côte dans un bel endroit comme celui-là ! Et propre en plus. Quel contraste avec l’Italie. J’espère que c’est comme ça partout en Grèce.
Au plus chaud de la journée, ça n’a pas loupé, il y a eu baignade 😁 ! Elle est un poil plus chaude qu’en Italie. Je n’ai pas fait que me mouiller, j’ai barboté un peu.
En fin d’après-midi un joli coucher de soleil avec des pêcheurs locaux qui utilisent une technique toute particulière. Ils laissent dériver avec le vent un petit radeau qui tire une ligne de plusieurs centaines de mètres. Ils patientent quelques heures et retirent la ligne et récoltent leurs prises.
La pêche était trop maigre pour qu’on ait le droit à du poisson. Dommage le barbecue était à point. On avait de quoi mettre à griller avec Cindy et Guillaume heureusement.
Ce petit moment de convivialité m’a vraiment fait du bien. Le dernier datait de la soirée avec Giorgia et Giuliano.
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Le lundi n’est pas plus violent que le jour précédent.
Petit tour au marché du patelin d’à côté duquel je ramène un légume inconnu qui a la tête d’un petit oignon flétri et l’amertume de l’endive ; ce ne sera pas mon légume préfère, clairement.
Les jeunes partis à la ville l’après-midi ramène sur le camp un couple de vanlifers suisses, encore plus jeunes. La somme de leurs âges reste en dessous du mien, c’est dire…
Leur camion magnifique et immense fait 2 fois le mien par contre. C’est le monde à l’envers en gros.
Je n’ai pas retenu leurs prénoms, trop compliqués pour mon âge. Mais leur compte Instagram est @vantastic_swiss.
Hop ! Re barbecue mais pour la chaleur cette fois. Au menu c’est raclette suisse offerte par les nouveaux arrivants. Un régal.
Et voilà encore une belle soirée.
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On est déjà mardi. Ça fait 3 jours que je n’ai pas bougé.
Promenade sur la plage, un bouquin, de la guitare, de la contemplation et du soleil. Voilà comment passer une bonne journée.
En fin d’après midi, un grec croisé dimanche revient avec des oranges de son jardin qu’il m’avait promis. Mais attention pas 3 ou 4, non, une cagette pleine. Il doit y en avoir au moins 80 sinon plus ! Du coup j’en distribue aux campers sur le site.
Et là c’est l’arrivée d’un couple néerlandais avec leur van bleu un poil plus grand que le mien. Naya et leur chien s’amusent trop bien ensemble. Ce qui m’étonne car il est plus grand qu’elle. D’habitude elle en a peur.
Voilà comment enchaîner sur un 3eme feu de quand.
Enfin des rencontres comme j’avais imaginées en partant dans cette aventure.
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Mercredi. Je me décide à bouger un peu. Je vais faire un tour vers Olympie dans les montagnes. C’est que j’ai quand même le Péloponnèse à explorer !
Mais avant de décoller je passe un petit moment avec les néerlandais qui m’ont proposé un café. J’adore.
