Je poursuis ma route à la découverte de la Messénie dont le chef-lieu est Kalamata bien décidé de résoudre l’énigme de la pointe blanche qui me titille depuis 2 jours.
Après un bon nombre d’ondulations entre les collines verdoyantes, je redescends sur la ville de Coron s’en m’attarder pour la visiter.
Et là le tableau s’illumine 😍. Je trouve ça presque irréel. Il fait grand beau, je roule fenêtre ouverte et j’ai trop chaud en tee-shirt, et je vois la plage, la mer avec la montagne enneigée en fond.
Vite, vite, vite, il faut s’installer avant la nuit.
Je manque de rester coincé entre les oliviers pour atteindre un premier spot candidat qui ne fait finalement pas l’affaire. Je pousse alors quelques kilomètres plus loin, et là, parfait. J’ai mon spectacle.
À pinailler pour trouver l’emplacement parfait, je fais mon baptême d’ensablage !
Heureusement un autre campeur, encore des Suisses, va me sortir de là le lendemain avant de partir.
Je garde quand même une belle vue sur la montagne.
Ce site vaut bien 2 nuits. Facile !
Lors d’une petite balade sur la plage, je tombe sur un morceau de bois flotté juste magnifique.
Je ne peux pas résister. Je l’embarque.
Un morceau va terminer en portemanteau. Et le reste, bah, il va encombrer un peu plus le camion et rejoindre ma collection de bambous.
En fin d’après midi j’entends des rires et des mots en allemand. Mais qui voilà ! Mes petits suisses 😅. Courageux de venir jusque là avec leur gros van, l’accès est plutôt étroit. Je leur offre un verre de Ouzo pour marquer cet heureux hasard.
Le lendemain je lève le camp, mais avant ça : baignade !
J’en ai profité pour sortir les palmes et le masque. Cadeau des d’enfants pour mon anniversaire en juillet dernier. Pas vu un seul poisson. J’ai bien fait de ne pas tenter un coup de pêche par ici.
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Pour changer je fais un petit crochet par les montagnes pour voir un site hautement touristique en saison : la cascade de Polylimnio.
On aurait presque envie de se jeter à l’eau mais là elle est vraiment froide. On sent quand même l’affluence passée, le site n’est pas très propre malheureusement. Et les petits ponts aménagés ici et là sont en vrac, emportés par la dernière montée des eaux.
Hop, on ne dormira pas là ce soir. Retour sur la côte vers Kalamata.
Je me pose sur la plage de Velika à 20 minutes de Kalamata.
Elle n’a rien d’extraordinaire cette plage mais le temps nuageux combiné avec le soleil donnent de jolies couleurs.
Ces belles couleurs m’ont inspiré et je me mets au vert, jaune, blanc , rouge, rose pour le dîner.
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Le lendemain Naya aimerait bien qu’on reparte avec ses 3 copains. Mais non là ce n’est carrément pas possible. Ils semblaient très motivés eux aussi, ils ont passé toute la nuit au pied du camion.
À Kalamata c’est journée lessive. Ici pas de laverie automatique, tu donnes ça au pressing. Plus qu’à venir le chercher demain. En attendant, pas grand chose à faire à Kalamata. Je déambule dans la ville et sur la plage. Guitare, lecture. On s’occupe. Il pleut.
Le soleil est livré en même temps que le linge. Impeccable. On peut reprendre notre chemin et boucler la Messénie avec encore de beaux paysages.
