Ça fait 1 mois et demi que je suis en Italie. Mon plus long séjour à l’étranger de toute ma vie. Et pourtant j’ai seulement arpenté les routes de l’ouest de l’Italie et la Sicile. Il reste donc le nord et toute la côte est.
Je garde d’excellents souvenirs de l’Italie : les Cinque terre, la Toscane, Rome et ses montagnes, Naples, mon paradis en Basilicate, l’Etna et la SS120.
Mais qu’est ce que j’ai pu pester sur cette culture du parking, sur cette prise en otage du littoral, sur la saleté générale. Pour les parkings il faut relativiser. J’ai dû payer 4 fois. Le seul parking de Lisbonne m’aura coûté plus cher. Et puis en arrivant dans l’est de la Calabre, surprise ! La plage est accessible et le parking est gratuit. Je ne dois donc pas généraliser, la moitié de l’Italie me reste inconnue.
Pareil pour la saleté (le mot est faible), j’ai vu des plages et des villes propres en Basilicate et en Calabre (côte est). Il reste encore des déchetteries sauvages (trop).
Je ne vais pas me lancer dans une étude sociologique ni lever le débat de la place de la compétence ordures ménagères dans l’administration italienne. Soit tu t’y fais, comme ceux qui arrivent à pique-niquer à côté d’un tas d’ordures, soit tu t’en vas. J’ai fait mon choix.
Je suis peut-être venu trop tôt, avant le grand nettoyage de printemps…
Embarquement sur le ferry Superfast II à Bari pour Patras en Grèce.

